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TCIN, de l’industrie lourde aux meubles design

En difficulté, elle s’est sauvée par la créativité  » On était trois à y croire. On nous a pris pour des fous. » Dirigeant de TCIN (26 salariés), Christophe Ciffre-Perney, évoque la trajectoire de cette PME cormelloise. Tôlerie industrielle, elle fabriquait des pièces pour des constructeurs de camions et tracteurs. Elle continue, mais s’est diversifiée, pour se sauver. Maintenant, l’entreprise conçoit et réalise aussi du mobilier design, en métal. Une deuxième reconversion pour une société née en 1981. À l’origine, TCIN signifie Tôlerie circuits imprimés de Normandie. Puis,  » tout est parti en Asie ». TCIN a d’abord rebondi avec le véhicule lourd. Puis survient 2009.  » On a perdu les deux tiers du chiffre d’affaires. On était dépendant à 90 % des grands donneurs d’ordre. » L’effectif chute de 38 à 20 personnes. Une période  » effroyable », se souvient Florence Giuliani, responsable ressources humaines. Le hasard les aiguille. Ébénisterie réputée dans l’hôtellerie, Rosello téléphone  » un soir » à la PME.  » Ils cherchaient un spécialiste du métal et avaient pianoté sur Internet. » Pourquoi ? Philippe Starck avait dessiné un semainier pour le Royal Monceau :  » On nous a confié le développement technique et les prototypes. » TCIN suit le chemin esquissé. Elle a recruté un designer et intervient notamment dans l’hôtellerie. Elle fabrique aussi du mobilier urbain. Autre secteur exploré, le bâtiment  » depuis un an » : TCIN a investi le créneau de l’habillage de façades. Cette année, la société table sur 3,5 à 4 millions d’euros de chiffre d’affaires. http://www.creaplanet.fr/tcin/
Ouest-France, 3 décembre 2013, Virginie Jamin

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