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Loïc Raison et Ecusson profitent de l’engouement pour le cidre

Eclor, le pôle cidricole de la coopérative Agrial, tire 35% de ses ventes à l’international Après le rosé et le poiré, le groupe lance des cidres à la pêche, à la vodka ou aux agrumes. Aux trois quarts contrôlé par la coopérative normande Agrial, le cidre est en pleine révolution.  » Ce n’est plus seulement la boisson qu’on boit avec la galette des rois ou les crêpes », affirme Franck Malinowski, le directeur général d’Eclor, le pôle cidricole de l coopérative. Désormais, 40% des ventes se font l’été. Le cidre a commencé à s’imposer à l’apéritif et aux terrasses des cafés. Il s’est considérablement diversifié. Les petits formats initialement produits par Eclor aussi ont fait des émules. L’éventail des prix s’est resserré au détriment des bouteilles très bon marché. La rentabilité du commerce s’est notablement améliorée. Ainsi Eclor compte pour 15% dans le résultat opérationnel d’Agrial pour un chiffre d’affaires équivalent à 7% de l’activité globale de la coopérative. En 2014, les ventes ont progressé de 3,7% à plus de 200 millions d’euros. Le poids du commerce international dans l’ensemble (35% des ventes) y est pour beaucoup, avec une grosse part en Californie, où Eclor surfe sur l’engouement pour le cidre et les produits organiques. La consommation de cidre est passée de 41 millions de litres à 250 millions en trois ans aux Etats-Unis. Le commerce sur l’Asie démarre. D’autres marchés suivront pour servir les ambitions de croissance à l’international. http://www.agrial.com/
Les Echos, 4 février 2015, Marie-Josée Cougard

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